Le style, pour l'écrivain aussi bien que le peintre , est une question non de technique, mais de vision. Il est la révélation de la différence qualitative qu'il y a dans la façon dont nous apparait le monde. M.Proust.
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Puis l'inverse
Dessins: Jean-Claude RIERA. CARROSI.COLOMBANI
Lettres persanes
Montesquieu
Cliquez
OU, mettre une des quatres musiques
Scheherazade-J.S Bach- Adele- Rollin...
Vous recliquez pour l'arrêter.
"Extraits de lettres "
De Paris à Venise, en passant par Smyrne. Rica et Usbek, deux voyageurs persans, échangent des lettres avec leurs amis demeurés en perse...
A travers ce roman épistolaire, Montesquieu compose un tableau critique de la France de l'ancien régime.Montesquieu fait paraitre les lettres persanes à Amsterdam au printemps 1721 de manière anonyme ...
Dialogue entre Rica et Usbek...
lettre 8 Extrait...
<< Je te parlais l'autre jour de l'inconstance prodigieuse
des Français sur leurs modes. Cependant il est inconcevable
à quel point ils en sont entêtés...>>
<< Voilà, Rustan, le véritable motif de mon voyage.
Laisse parler Ispahan ; ne me défends que devant ceux qui m'aiment... >>
Mande-moi ce que l'on dit de notre voyage; ne me flatte point
Je ne compte pas sur un grand nombre d'approbateurs.
Adresse ta lettre à Erzeron (Arménie Turc)
Adieu, mon cher Rustan, sois assuré qu'en quelque lieu
du monde où je suis, tu as un ami fidèle
Cliquez.
Puis vous recliquez pour l'arrêter
Zachi à Usbek
lettre 3
...Nous nous pressâmes devant toi, après avoir
épuisé tout ce que l'imagination peut fournir de
parures et d'ornements: tu vis avec plaisir les miracles
de notre art; tu admiras jusqu’où nous avait emporté
l'ardeur de te plaire... Il fallut nous dépouiller de ces
ornement,...Il fallut paraitre à ta vue dans la simplicité
de la nature...
Heureux Usbeck! que de charmes furent
étalés à tes yeux! Nous te vîmes longtemps errer
d'enchantement en enchantement: ton âme incertaine
demeura longtemps sans se fixer...
...Quoi ! tu comptes pour rien l'avantage
d'être aimé? Hélas ! tu ne sais même pas
ce que tu perds. Je pousse des soupirs qui
ne sont point entendus; mes larmes coulent
et tu n'en jouis pas; Il semble que l'amour
respire dans le sérail, et ton insensibilité
t'en éloigne sans cesse!
Ah ! mon chère Usbeck,
si tu savais être heureux !!...
Lettre 9 Extrait
Le premier eunuque à Ibbi
<< Il se passe ici des choses terribles :
Je tremble moi-même au récit que je vais te faire. >>
Usbek à Roxane
<< Que vous êtes heureuse, Roxane, d'être dans
le doux pays de Perse, et non dans ces climats
empoisonnés, ou l'on ne connait ni la pudeur,
ni la vertu! Que vous êtes heureuse !
vous vivez dans mon sérail
comme dans le séjour de l'innocence ! >>
Le premier eunuque à Usbek
<<...Elles affectent un mépris qui n'a point d'exemple, et,
sans égard pour ma vieillesse,
elles me font lever la nuit dix fois ...>>
Quand le chat n'est pas là, les souris dansent...
Usbek au premier eunuque ...
<<...Procure leur tous les plaisirs qui peuvent être innocents :Amuse-les par la musique, la danse, les boissons délicieuses...>>
Mon beau tapis !!!
Le tapis semble fuir, ou vont-elles les charmeuses ?
Il me faut faire un courrier à Usbeck, de tout urgence !
Ne pensez-vous pas ?
Le temps se gâte !
Sans doute sommes-nous sortis du mauvais côté du temps
Ces vents qui viennent des enfers ou qu'ils viennent d'ailleurs
Sont effrayants...
Lettre 20
Usbek à Zachi,
Première femme d' Usbek
"La faute"
La colère d'Usbeck
<< J'apprends qu'on vous a trouvée seule avec
Nadir, eunuque blanc, qui paiera de sa tête son
infidélité et sa perfidie.
comment vous êtes vous oubliée jusqu’à ne pas
sentir qu'il ne vous est pas permis de recevoir dans
votre chambre un eunuque blanc, tandis que vous
en avez de noirs destinés à vous servir ?... >>
Vous m'avez offensé, Zachi; et je sens dans mon cœur
des mouvements que vous deviez craindre,
si mon éloignement ne vous laisse pas le temps de
changer de conduite, et d'apaiser la violente
jalousie dont je suis tourmenté.
J'apprends qu'on vous a trouvée seul avec Nadir,
eunuque blanc qui paiera de sa tête son infidélité
et sa perfidie...
...Je devrais être, Zachi, un juge sévère; je ne suis
qu'un époux, qui cherche à vous trouver innocente.
L'amour que j'ai pour Roxane, ma nouvelle épouse,
m'a laissé toute la tendresse que je dois avoir pour
vous, qui n'êtes pas moins belle Je partage mon amour entre vous deux; et Roxane
n'a d'autre avantage que celui que la vertu
peut ajouter à la beauté .
"La faute de Zachi..."
USBECK à ses femmes
J'apprends que le sérail est dans le désordre,et
qu'il est rempli de querelles et de divisions intestines.
Que vous recommandai-je en partant
que la paix et la bonne intelligence ?
Vous me le promîtes; était-ce pour me tromper?...
...Changez donc de conduite, je vous prie; et faites en sorte
que je puisse une autre fois rejeter les propositions que
l'on me fait contre votre liberté et votre repos.
Car je voudrais vous faire oublier que je suis vôtre maitre,
pour me souvenir seulement que je suis votre époux.
La dernière lettre
Lettre 161
Roxane à Usbeck.
Oui, je t'ai trompé; j'ai séduit tes eunuques; je me suis
jouée de ta jalousie; et j'ai su, de ton affreux sérail,
faire un lieu de délices et de plaisirs.
Je vais mourir; le poison va couler dans mes veines,
car que ferais-je ici, puisque le seul homme qui me
retenait à la vie n'est plus? Je meurs; mais mon ombre
s'en va bien accompagnée; je viens d'envoyer devant moi
ces gardiens sacrilèges, qui ont répandu
le plus beau sang du monde.
Comment as-tu pensé que je fusse assez crédule
pour m'imaginer que je ne fusse dans le monde
que pour adorer tes caprices? Que pendant que
tu te permets tout, tu eusses le droit d'affliger tous
mes désirs? Non; j'ai pu vivre dans la servitude;
mais j'ai toujours été libre; j'ai réformé tes lois
sur celles de la nature; et mon esprit
s'est toujours tenu dans l'indépendance.
Tu devrais me rendre grâce encore
du sacrifice que je t'ai fait; de ce que je me suis
abaissée jusqu’à te paraitre fidèle; de ce que j'ai
lâchement gardé dans mon cœur ce que j'aurais dû
faire paraître à toute la terre; en fin de ce que
j'ai profané la vertu en souffrant qu'on appelât
de ce nom ma soumissions à tes fantaisies.
Tu étais étonné de ne point trouver en moi les
transports de l'amour; si tu m'avais bien connue,
tu aurais trouvé toute la violence de la haine.
Mais tu as longtemps l’avantage de croire qu'un cœur
comme le mien t'était soumis: nous étions tous
deux heureux; tu me croyais trompée, et je te trompais.
Ce langage sans doute, te parait nouveau.
Serait-il possible qu'après t'avoir accablé de douleurs,
je te forçasse encore d'admirer mon courage ?
Mais c'en est fait, le poison me consume,
ma fore m'abandonne; la plume me tombe des mains;
je sens affaiblir jusqu'à ma haine;
Je me meurs ....
Du sérail d'Ispahan,
Le 8 de la lune de Rebiad, 1 ,1720
Fin des lettres persanes.
Une fin particulièrement noire que propose
les lettres persanes.
Le lecteur ne connaitra pas la réaction d'Usbec
à la mort de ROXANE.
Fermez les musiques écoutées.
*****
2
Dessins et mots
Je m’occupe dans le silence et le bonheur, à faire des petites histoires étranges.
Je l’ai vu dans mon sommeil. Un grand diable écarlate.
Ce grand diable s’avançait en silence.
Un incendie dans mon rêve.
Ce grand diable écarlate lentement s’embrasait. L’embrasement et l’épouvante...
Dans un silence angoissant !
J'ai gardé longtemps les yeux ouverts.
J'avais peur de le revoir, qu'il soit encore là.
Et puis le jour est venu ....
A t-il toujours était là ?
Le cauchemar fut si noir que ma tête charbonna.
En cet état, je craignais qu'elle ne s'effritât.
Nouveau danger...
Une nuit
la toute-puissance d’un diable
me guettait dans mon sommeil...
Apparition, disparition, troublante vision.
sur la bordure de mon sommeil.
Un grand diable d'une transparence laiteuse.
Il faut imaginer cette étrange apparaissance
d’une blancheur insolite.
Affolé, par cet étrange surgissement qui
parcourait tout mon corps et me faisait frissonner.
ma bouche restait entrouverte,
parfois le bout de ma langue sortait pour humidifier mes lèvres...
Pas de cris, pas de plaintes, je ne ressentais rien.
Ce n’était ni la vie, ni la mort, ni rien de ce que l’on connaît.
Je pensais me trouver
Dans un pandémonium....
Diabolique non?
****
La Colère
Il était en colère.
Il condamnait les juges !
Bruyant. Criant
Jusqu’à la brûlure, à l'abattement.
Le temps était à la foudre...
*
Ces histoires de contes de fées
Auxquels on s'efforce de nous faire croire
Mais
Auxquels on ne croit plus....
*
L'ami Cronos
<< Bon appétit Cronos !
Comment vont tes enfants ? >>
(Dans la mythologie grecque Cronos dévore ses enfants
A l'exception de Zeus.)
UN NOËL
Tout est normal et pourtant tout à changé.
C'est la nuit, tous semble normal et pourtant
Tout c'est métamorphosé.
Quelque chose en nous le sait.
C'est la belle nuit de noël !
Fomentera 1959
****
Bouge bouge !
Elle
- Bouge, ne reste pas sans bouger
Bouge-toi le cœur !
Lui
- J'ai longtemps bougé mon cœur
Il détracte sa course d'avoir tant bougé
Elle
-Bouge-toi !
Casse ton frein, roule, regarde-toi
Comment tu es...
T'as plus le diable aux corps !
Lui
-La roue tourne...
Elle
Bon, viens ne pense plus,
Viens prendre ton café...
Poème
J.C RIERA
OUBLIE ! OUBLIE !
Oublie! faut oublier
Tu me le répètes encore et encore
Oublie! oublie!, n'y pense plus c'est loin...
La tête dans les brumes du passé
Je m'excite avec tous ces fantômes
Noir c'est noir !
Rêves maudits rendez-moi mon oasis !
Tous les bleus de là-bas.
Histoire maudite rends moi mes bonheurs
Garde tes malheurs...
Oublie!, oublie!,
Tu te ruines la santé...
Regarde le ciel ce soir
Il est tout rouge...
Je referme le vieux carnet...
Les mots aux chauds, dans le silence.
Cet instant qui apparait
instant sans durée dans le temps
Instant inattendu qui nous révèle
On le saisit délicat comme la première fleur
On s'y accroche comme à la dernière branche
Le Miroir Brisé
Poème
Eric CAMPION
Dessin JC RIERA
Le Miroir Brisé
Surprend le trottoir
Et gène mon regard
Bonheur, malheur
Quelle vérité se reflète
Dans les morceaux de verre
Celle du ciel dans sa totalité, ?
Celle de la lumière qui aveugle et qui blesse ?
Celle de mes yeux qui se révoltent ?
Celle de mon visage qui s’enfuit
Se cache, se dissimule et se heurte
À cette partition de symphonie infinie
Figée en sculpture finie ?
Apparence de la vérité, fracturée
Espérances de liberté, en pointillé
La lumière se dérobe
Le regard s’éteint,
Le miroir brisé
Ouvre un abîme d’illusion
Le temps s’y échappe
Et je glisse dans un torrent cristallin
Ou tout se confond
Tout se succède
Le miroir brisé garde son secret
Ec/2021/09
Espace-temps de liberté,
moyen de se sentir bien vivant,
Oublié le sixième sens,
aux autres sens de façonner la finition.
Ondoiement, enroulement et déroulement
des courbes, un boléro, variations
et
raffinement des motifs du décor. >>
D.Vassart.
Dessin et sélection naturelle, depuis les passés
les plus lointains.
Avec soi-même et avec les autres,
il délivre des signaux aux rôles
multiples et,
leurs fonctions et usages une évolution infinie.
Il vit dans son propre silence.
Il voudrait être vu éternellement.
Dans son corps corseté pour sentir le résonnant,
tendu vers un monde où la suée est sonore.
Il cherche l'ovation. Autour de lui ses amis de souffrances,
inquiets, le surveillent...
**
Tu nous dis rien, es-tu fâché ?
*
Partir
Partir avec angoisse, partir toujours et ne jamais arriver. Quitter toujours les lieux.
On
ne s'en remet jamais de tous ces éloignements,
de tous ces abandons.
Vivre dans ce temps pesant, temps écorché.
Temps des
longs silences.
Temps prémonitoire...
***
LA NUIT REMUE
Henry Michaux
Extrait
Contre!
Je vous construirai une ville avec des loques, moi !
Je vous construirai sans plan et sans ciment
Un édifice que vous ne détruirez pas,
Et qu'une espèce d'évidence écumante
Soutiendra et gonflera, qui viendra vous braire au nez,
Et au nez gelé de tous vos Parthénon, vos arts
arabes, et de vos Mings.
Avec de la fumée, avec de la dilution de brouillard
Et du son de peau de tambour,
je vous assoirai des forteresses écrasantes et superbes,
Des forteresses faites exclusivement de remous
et de secousses,
Contre lesquelles votre ordre multimillénaire et
votre géométrie
Tomberont en fadaises et galimatias et poussière
de sable sans raison.
Glas! Glas!Glas! sur vous tous, néant sur les vivants!
Oui, je crois en dieu! Certes, il n'en sait rien!
Foi, semelle inusable pour qui n'avance pas.
Oh monde, monde étranglé, ventre froid!
Même pas symbole, mais néant, je contre, je contre,
Je contre et te gave de chiens crevés.
En tonnes, vous m'entendez, en tonnes, je vous
arracherai ce que vous m'avais refusé en grammes.
Le venin du serpent est son fidèle compagnon,
Fidèle est il l'estime à sa juste valeur.
Frères, mes frères damnés, suivez-moi
avec confiance.
Les dents du loup, c’est la chaire du mouton qui lâche.
Dans le noir nous verrons clair, mes frères.
Dans le labyrinthe nous trouverons la voie droite
Carcasse, où est ta place ici, gêneuse, pisseuse pot cassé?
Poulie gémissante, comme tu vas sentir les cordages
tendus des quatre mondes !
Comme je vais t’écarteler!
***
THÉSÉE ET LE MINOTAURE
Poème de Coburitc
Extraits
Minotaure : - « Vas Thésée de la vie je suis
fatigué Depuis trop longtemps je vis dans l’obscurité. Ariane
dis à Pasiphaé que je l’aime comme un fils, Que je suis
heureux de quitter cette vie, Je vais retrouver mon Père le
taureau blanc ; Je vais courir heureux dans les champs, Fais
vite Thésée, fais vite et bien. »
Thésée approche de la
bête accroupie Et coupe la tête d’un geste vif, La tête de
taureau roule sur le sol, Regardant Ariane dans ses cheveux, cachée .
<<Le soleil du matin
resplendissait sur l’épée de bronze,
où il n’y avait déjà plus trace de
sang.
« Le croiras-tu, Ariane ? dit Thésée,
le Minotaure s’est à peine
défendu.>> Jorges Luis Borges
**
Une année malheureuse
2020....
Un monde bâillonnée
Par nécessité...2020
*
Oui parfois je pleurs, je pleurs traversé
d’incessants coup de sifflets, des hurlements
si rapprochés qu'ils sont comme des coup de piques,
tous hurlent en moi.
<<Tu as perdu l'espoir! Malheureux!
Tu vas perdre la vie>>
Il croyait avoir dessiner au crayon noir
la silhouette fière d’un homme nouveau,
Altruiste, clairvoyant et romanesque
respirant à plein poumon
le monde et son humanité.
Il rêvait ...
*
Évasion interplanétaire
Musique
Évasion Interplanétaire
Nous partons sur nôtre tapis-volant ...
Chut ! L'on vous dira plus tard ou l'on est !
L'impossible voyage, trop de vent sidéral
tout ce vent entre les étoiles, au beau milieu des corps célestes.
Voyage dans l'espace cislunaire
L'impossible est atteint !
Quel serra le prochain monde dans le quel
Il nous faudra vivre ?
Les moments de vie ont parfois d'étranges colorations.
Continuer ?
Il aurait fallu prendre trop risques, entre le plein et le vide...
Immense silence dans ce vaste univers.
Tremblement et frisson !
Il y eut cet instant, un instant ce n'est rien.
Pourtant il nous révèle un temps grave d'incertitude.
Une vision qui se déploie dans un instantané de tragédie...
Des
étendues devant derrière, pourraient elles receler un savoir, du
pouvoir. je regarde des espaces lumineux dans un noir vertigineux. je
soustrais, j'additionne, je fais et refais toutes sortes d’opérations,
vaines inutiles...
Il
me faut considérer toutes ses étendues et n'être qu'un naufrager au
milieu du néant.
Combien de temps encore .....
Le retour
L'accomplissement de l’action se prolonge.
Secondes anguleuses, descente, la courbe rapide s’accentue
Ingression pénétrante, vertigineuse.
Tout s’éclaircir, nait un calme consolateur, inattendu .
L’espoir de revoir la terre bleue, se confirme....
Nous arriverons au 28, dans l'heure venue.
Spectaculaire aventure ... !!!
Ce fut aussi une épreuve.
Mais ...
Continuer ?
Il aurait fallu prendre trop risques, entre le plein et le vide...
Immense silence dans ce vaste univers.
Tremblement et frisson !
Il y eut cet instant, un instant ce n'est rien.
Pourtant il nous révèle un temps grave d'incertitude.
Une vision qui se déploie dans un instantané de tragédie...
Réflexion, décision, réaction
Trouver le passage pour fuir cette agitation, se désordre.
Soudainement surgit l'espace éphémère souhaité
Agir vite, plonger dans cet écartement,
Rester dans une synchronicité de décision et de mouvement.
L'accomplissement de l’action se prolonge.
Secondes anguleuses, descente, la courbe rapide s’accentue
Ingression pénétrante, vertigineuse...
Tout s’éclaircir, nait un calme consolateur, inattendu ...
L’espoir de revoir la terre bleue, se confirme....
Nous arriverons au 28, dans l'heure venue.
Spectaculaire aventure ... !!!
...Mais l'aventure ne se terminera peut-être pas
dans l’immédiat. Quelques jours plus tard,
une photo d'un ami spécialiste,
faite juste avant le "définitif"
me préoccupa.
Une chose indéfinie apparaissait
dans le haut de la photo...
Il n'avait pas la gueule
d'un anachorète !...
Affolement silencieux, empressement, émotion...
Aller vite, surtout rapidement
Ne jamais se retourner sur cette angoisse
Courir vers d’autres tourments ?
Au lieu d'écouter, que faisons-nous ?
Quel serra le prochain monde dans le quel
Il nous faudra vivre... ?
Les moments de vie ont parfois d'étranges colorations.
******
3
Le rêve
Cliquez pour écouter la musique et la regarder
plein écran si vous le désirez
Après avoir cliqué rester quelques secondes
puis lire la suite ...
Par son caractère imprévisible et incontrôlable et, par son absence apparente de logique, le rêve est un phénomène qui a toujours plus ou moins fasciné les hommes
Encore ce rêve, pas exactement le même. Un rêve de mal-peur et de ravissement les deux en même temps. Nos rêves peuvent ils nous signifier ?
Les mythes nous hantent parfois ils tapissent nos cerveaux.. Invisibles silencieux ils inspirent nos rêves nos actes, nos mots. Au bout du chemin, ce sont eux en dernier qui se retirent...
Quel rêve! Quel voyage, quel cheminement. Toutes ses images , d’où viennent elles ? Le rêve lui, le sait-il ?
**
4
Un lointain voyage ...
Laissons là les terriens.... je pars loin, très loin...
chercher un nouveau monde,
tout est à refaire .....
L'homme dans le vide, se sait mortel et,
ce là le rend fragile, triste.
il semble être tout au début des temps.
Voilà sept jours qu'il traverse les épreuves.
Puissante confrontation des silences...
La rencontre du temps et de l'espace.
Il y a des moments ou la pensée devient inutile....
<< La beauté du surhumain m'apparait comme une ombre
Oh! mes frères que m'importe désormais les dieux >>
Ainsi parlait Zarathoustra.
5
DANSE
Ils dansent...Mais pas que !
Le silence et puis la danse
La danse quand il n'y a plus de mots
Dans la profondeur d'un clair obscure
Ils cherchent le mouvement
Un espace-temps de vibrations et de lignes de forces.
Des performances formatrices de l'œuvre remontent à 1912, à Stuttgart, en collaboration avec les danseurs Albert Burger et Elsa Hötzel ainsi qu'une autre, partielle, dansée le .
Inspiré en partie par Pierrot lunaire (1912) de Schoenberg et ses observations et expériences pendant la Première Guerre mondiale, Oskar Schlemmer commence à concevoir le corps humain comme un nouveau médium artistique. Il considère que le ballet et la pantomime
sont libérés du bagage historique du théâtre et de l'opéra et peuvent
ainsi présenter ses idées sur la géométrie chorégraphiée, l'homme en
tant que danseur, transformé par le costume, se déplaçant dans l'espace...
WIKIPEDIA
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Nouvelle pêche..
Pêche au paddle.
Je
ne suis pas théoricien, j’expérimente, je laisse monter dans le sang la
profusion du silence,
tente de saisir au passage un vol de sardine.
Jusqu’à
leur fuite qui signe l’impossibilité de toute capture, qui nous
dévaste, qui nous laisse les mains
vides, défait, dépeuplé.
Pour une autre fois.
Peut-être !
*
Musique
Moments heureux
Le sablier des rêves, il me donne des instants lumineux
que je ne saurais raconter..
Instant magique ....
La maison de Jacquou, ce n'est pas un royaume misérable, royaume élu, il le sait...
'Jacquou le croquant'
6
SURRÉALISTES DESSINS
<< Qu'est ce que vous m'offrez? Qu'est ce que vous me donnez ? Qui me paiera du froid de l'existence ? Au poisson on donne l'hameçon. Et à moi ? Qu'est ce que vous me donnez pour ma soif ? >>
<<Dans le chariot aux roues de boutons de cuivre,
il roule sur le sable gris de ses sombres pensées. >>
Rubililienne et sans dormante Vint cent Elles, Elle, Elle, Rabililieuse ma bergerie, Noue contre, noue, noue, Ru vaignoire ma bergerie amor.
<< Danger! Il faut fuir. Il le faut, vite...
Elle ne fuira pas. Son dominateur ne lui permet pas.
Elle s'agite, se tord, au supplice, hurle!.
Elle ne peut pas, son dominateur ne le veut pas...>>
"La vie dans les plis"
H.Michaux:
Songe 1
<<La sagesse n'est pas venue.
A l'aurore de la vieillesse, je cherche encore,
je cherche toujours...>>
<< Il se dresse en un instant et fonce
irrésistiblement au combat. Et l'un deux dit,
Laisse moi je suis fatigué de l'épi querelleur
Le temps est venu pour moi. Mon sang à perdu
son colloïdal. Mon être tout entier
dépose des pierres.>>
A suivre...
Vous recliquez dessus pour l'arrêter
Ouvrez l'œil !
Je continue à flâner joyeusement dans la ville...
Hum! la sagesse n'est pas venue...
*
MELODIE
Quand le plaisir brille en tes yeux Pleins de douceur et d'espérance, Quand le charme de l'existence Embellit tes traits gracieux, — Bien souvent alors je soupire En songeant que l'amer chagrin, Aujourd'hui loin de toi, peut t'atteindre demain, Et de ta bouche aimable effacer le sourire ; Car le Temps, tu le sais, entraîne sur ses pas Les illusions dissipées, Et les yeux refroidis, et les amis ingrats, Et les espérances trompées !...
Gérard de Nerval
*
Œil comme Aum
œil comme l'eau coule,
comme les vagues retournent,
comme l'absent repart,
comme le malheur soudain
ouate un monde,
qu'il étend en même temps,
Œil étenité
"La vie dans les plis"
Henri Michaux
*
Vient-elle d'une autre planète,
Semée par le regard d'une étoile.
Beauté fragile que l'on n'ose à peine regarder.
Il y avait là un mystérieux ravissement ...
**
Tu es pressé d'écrire,
Comme si tu étais en retard sur la vie,
S'il en est ainsi fais cortège à tes sources.
Hâte-toi.
Hâte-toi de transmettre
Ta part de merveilleux de rébellion de bienfaisant.
"Commune Présence "
début du poème
René CHAR
*
Textes
Henry Michaux
et....
****
Textes, dessins: Jean claude Riera Carrosi Colombani.