mercredi 25 novembre 2020

 

 


 

 

 Un dessin des mots. Des mots un dessin

 




Regardez le blog en musique 
Mais 
Pour chaque nouveau paragraphe
Il vous faudra changer de musique.
Arrêter la précédente et ouvrir la suivante . 
les musiques sont bien souvent trop longue.
Merci...  





 
Le style, pour l'écrivain aussi bien que le peintre , est une 
question non de technique, mais de vision. Il est la révélation de la différence  qualitative qu'il y a dans la façon dont
nous apparait le monde.
M.Proust.
 
 
Cliquez sur le dessin pour l’agrandir. 
Puis l'inverse
 
Dessins: Jean-Claude RIERA. CARROSI.COLOMBANI 

 



 


 Lettres persanes
Montesquieu

 

 


Cliquez

OU, mettre une des quatres musiques

Scheherazade-J.S Bach- Adele- Rollin...

Vous recliquez pour l'arrêter.  

 

"Extraits de lettres "

De Paris à Venise, en passant par Smyrne. Rica et Usbek, deux voyageurs persans, échangent des lettres avec leurs amis demeurés en perse...

A travers ce roman épistolaire, Montesquieu compose un tableau critique de la France de l'ancien régime.Montesquieu fait paraitre les lettres persanes à Amsterdam au printemps 1721 de manière anonyme ...

 

 


Dialogue entre Rica et Usbek...
lettre 8 Extrait...
 
 << Je te parlais l'autre jour de l'inconstance prodigieuse
des Français sur leurs modes. Cependant il est inconcevable
à quel point ils en sont entêtés...>>
 
 
 

<< Voilà, Rustan, le véritable motif de mon voyage.

Laisse parler Ispahan ; ne me défends que devant ceux qui m'aiment... >>

 


 


 


 Mande-moi ce que l'on dit de notre voyage; ne me flatte point
Je ne compte pas sur un grand nombre d'approbateurs.
Adresse ta lettre à Erzeron (Arménie Turc)
Adieu, mon cher Rustan, sois assuré  qu'en quelque lieu
du monde où je suis, tu as un ami fidèle
 
 

Cliquez.

Puis  vous recliquez pour l'arrêter

 
 Zachi à Usbek
lettre 3
 
    ...Nous nous pressâmes devant toi, après avoir
épuisé tout ce que l'imagination peut fournir de 
parures et d'ornements: tu vis avec plaisir les miracles
de notre art; tu admiras jusqu’où nous avait emporté
l'ardeur de te plaire... Il fallut nous dépouiller de ces
ornement,...Il fallut paraitre à ta vue dans la simplicité 
de la nature...
 
 

 
 
 


Heureux Usbeck! que de charmes furent
étalés à tes yeux! Nous te vîmes longtemps errer
d'enchantement en enchantement: ton âme incertaine
demeura longtemps sans se fixer...
 
 

 ...Quoi ! tu comptes pour rien l'avantage 
d'être aimé? Hélas ! tu ne sais même pas
ce que tu perds. Je pousse des soupirs qui 
ne sont point entendus; mes larmes coulent
et tu n'en jouis pas; Il semble que l'amour
respire dans le sérail, et ton insensibilité
t'en éloigne sans cesse!
 
 
 
 
Ah ! mon chère Usbeck,
si tu savais être heureux !!...

 
 


 






 

 

 

 Lettre 9 Extrait

 Le premier eunuque à Ibbi



<< Il se passe ici des choses terribles :
Je tremble moi-même au récit que je vais te faire. >>
 

 
 
 
 
 
Usbek à Roxane
 
 
<< Que vous  êtes heureuse, Roxane, d'être dans 
le doux pays de Perse, et non dans ces climats 
empoisonnés, ou l'on ne connait ni la pudeur,
ni la vertu! Que vous êtes heureuse ! 
  vous vivez dans mon sérail 
        comme dans le séjour de l'innocence ! >>

 
 



Le premier eunuque à Usbek
 

<<...Elles affectent un mépris qui n'a point d'exemple, et,
sans égard pour ma vieillesse,
elles me font lever la nuit dix fois ...>>










 Quand le chat n'est pas là, les souris dansent...
 
 Usbek au premier eunuque ...

<<...Procure leur tous les plaisirs qui peuvent être innocents :Amuse-les par la musique, la danse, les boissons délicieuses...>> 

 


 
 

 
 
 

Mon beau tapis !!!





Le tapis semble fuir, ou vont-elles les charmeuses ?
Il me faut faire un courrier à Usbeck, de tout urgence !
Ne pensez-vous pas ?



Le temps se gâte !
Sans doute sommes-nous sortis du mauvais côté du temps
Ces vents qui viennent des enfers ou qu'ils viennent d'ailleurs
Sont effrayants...
 


 
 
 
 
 
 
 Lettre 20
 
 Usbek à Zachi, 
Première femme d' Usbek
 
 "La faute"
 
 
La colère d'Usbeck
<< J'apprends qu'on vous a trouvée seule avec
Nadir, eunuque blanc, qui paiera de sa tête son 
infidélité et sa perfidie.
comment vous êtes vous oubliée jusqu’à ne pas
sentir qu'il  ne vous est pas permis de recevoir dans 
votre chambre un eunuque blanc, tandis que vous
en avez de noirs destinés à vous servir ?... >>

 
 
 
 
 
 

 
Vous m'avez offensé, Zachi; et je sens dans mon cœur
des mouvements que vous deviez craindre,
si mon éloignement ne vous laisse pas le temps de 
changer de conduite, et d'apaiser la violente
jalousie dont je suis tourmenté.
J'apprends qu'on vous a trouvée seul avec Nadir,
eunuque blanc qui paiera de sa tête son infidélité
et sa perfidie...
...Je devrais être, Zachi, un juge sévère; je ne suis 
qu'un époux, qui cherche à vous trouver innocente.
L'amour que j'ai pour Roxane, ma nouvelle épouse,
m'a laissé toute la tendresse que je dois avoir pour
vous, qui n'êtes pas moins belle
 Je partage mon amour entre vous deux; et Roxane 
n'a d'autre avantage que celui que la vertu
peut ajouter à la beauté .
 
 
 

 "La faute de Zachi..."
 
 
 
USBECK à ses femmes
 
 














 
J'apprends que le sérail est dans le désordre,et 
qu'il est rempli de querelles et de divisions intestines.
Que vous recommandai-je en partant 
que la paix et la bonne intelligence ?
Vous me le promîtes; était-ce pour me tromper?...
...Changez donc de conduite, je vous prie; et faites en sorte
que je puisse une autre fois rejeter les propositions que 
l'on me fait contre votre liberté et votre repos.
Car je voudrais vous  faire oublier que je suis vôtre maitre,
pour me souvenir seulement que je suis votre époux.










    
La dernière lettre 
Lettre 161
Roxane à Usbeck.





 
Oui, je t'ai trompé; j'ai séduit tes eunuques; je me suis
jouée de ta jalousie; et j'ai su, de ton affreux sérail, 
faire un lieu de délices et de plaisirs.
 
Je vais mourir; le poison va couler dans mes veines,
 car que ferais-je ici, puisque le seul homme qui me
retenait à la vie n'est plus? Je meurs; mais mon ombre 
s'en va bien accompagnée; je viens d'envoyer devant moi
ces gardiens sacrilèges, qui ont répandu 
   le plus beau sang du monde.
 
Comment as-tu pensé que je fusse assez crédule
pour m'imaginer que je ne fusse dans le monde
que pour adorer tes caprices? Que pendant que 
tu te permets tout, tu eusses le droit d'affliger tous
mes désirs? Non; j'ai pu vivre dans la servitude;
mais j'ai toujours été libre; j'ai réformé tes lois 
sur celles de la nature; et mon esprit 
s'est toujours tenu dans l'indépendance.



Tu devrais me rendre grâce encore 
du sacrifice que je t'ai fait; de ce que je me suis 
abaissée jusqu’à te paraitre fidèle; de ce que j'ai 
lâchement gardé dans mon cœur ce que j'aurais dû 
faire paraître à toute la terre; en fin de ce que 
j'ai profané la vertu en souffrant qu'on appelât
de ce nom ma soumissions à tes fantaisies.
 
Tu étais étonné de ne point trouver en moi les 
transports de l'amour; si tu m'avais bien connue,
tu aurais trouvé toute la violence de la haine.
 
Mais tu as longtemps l’avantage de croire qu'un cœur
comme le mien t'était soumis: nous étions tous
 deux heureux; tu me croyais trompée, et je te trompais.
 
Ce langage sans doute, te parait nouveau.
Serait-il possible qu'après t'avoir accablé de douleurs,
 je te forçasse encore d'admirer mon courage ?
Mais c'en est fait, le poison me consume,
ma fore m'abandonne; la plume me tombe des mains;
je sens affaiblir jusqu'à ma haine;
 Je me meurs ....
 
 
Du sérail d'Ispahan,
Le 8 de la lune de Rebiad, 1 ,1720
 
 
 
Fin des lettres persanes.
 
Une fin particulièrement noire que propose 
 les lettres persanes.
               Le lecteur ne connaitra pas la réaction d'Usbec  
                  à la mort de ROXANE.                  
 
 












 

 
 
 


Fermez les musiques écoutées.



*****


 



 

2

  Dessins et mots





Je m’occupe dans le silence et le bonheur, à faire des petites histoires étranges.

 

 


 Je l’ai vu dans mon sommeil. Un grand diable écarlate.
Ce grand diable s’avançait en silence.
Un incendie dans mon rêve.
Ce grand diable écarlate lentement s’embrasait.
L’embrasement et l’épouvante...
Dans un silence angoissant !
 
J'ai gardé longtemps les yeux ouverts.
J'avais peur de le revoir, qu'il soit encore là.
Et puis le jour est venu ....
A t-il toujours était là ?
 
 

 
Le cauchemar fut si noir que ma tête charbonna.
En cet état, je craignais qu'elle ne s'effritât.
Nouveau danger...


 
 

Une nuit
 la toute-puissance d’un diable 
me  guettait dans mon sommeil...
 
Apparition, disparition, troublante vision.  
 sur la bordure de mon sommeil.
 Un grand diable d'une transparence laiteuse.
Il faut imaginer cette étrange apparaissance
d’une blancheur insolite.
Affolé, par cet étrange surgissement qui

 parcourait tout mon corps et me faisait frissonner.

ma bouche restait entrouverte,

parfois le bout de ma langue sortait pour humidifier mes lèvres...

Pas de cris, pas de plaintes, je ne ressentais rien.

Ce n’était ni la vie, ni la mort, ni rien de ce que l’on connaît.
Je pensais me trouver
Dans un pandémonium....
 
Diabolique non?
 
 
****
 

La Colère



Il était en colère.
Il condamnait les juges !
Bruyant. Criant
Jusqu’à la brûlure, à l'abattement.
Le temps était à la foudre...

*

 


Ces histoires de contes de fées
 Auxquels on s'efforce de nous faire croire
Mais
Auxquels on ne croit plus....

 

 *

 

 L'ami Cronos

 

 


<< Bon appétit Cronos !
Comment vont tes enfants ? >>
(Dans la mythologie grecque Cronos dévore ses enfants
A l'exception de Zeus.)

 

 

 

UN NOËL

 

 

Tout est normal  et pourtant tout à changé.

C'est la nuit,  tous semble  normal et pourtant 

Tout c'est métamorphosé.

Quelque chose en nous le sait. 

C'est  la belle nuit de noël !

Fomentera 1959




 

 

 ****


 


 


 Bouge  bouge !


Elle
- Bouge, ne reste pas sans bouger
Bouge-toi le cœur !
 
Lui
- J'ai longtemps bougé mon cœur
Il détracte sa course d'avoir tant bougé


Elle 
-Bouge-toi !
Casse ton frein, roule, regarde-toi
Comment tu es... 
T'as plus le diable aux corps !
Lui
 -La roue tourne...
Elle
Bon, viens ne pense plus,
Viens prendre ton café...
 
 
 

 
 
 Poème 
J.C RIERA

OUBLIE ! OUBLIE !
 
 


 Oublie! faut oublier

Tu me le répètes encore et encore

Oublie! oublie!, n'y pense plus c'est loin...

La tête dans les brumes du passé

Je m'excite avec tous ces fantômes

Noir c'est noir !

Rêves maudits rendez-moi mon oasis !

Tous les bleus de là-bas.

Histoire maudite rends moi mes bonheurs

Garde tes malheurs...

Oublie!, oublie!,

Tu te ruines la santé...

Regarde le ciel ce soir

Il est tout rouge...

Je referme le vieux carnet...

 Les mots aux chauds, dans le silence.







Cet instant qui apparait
instant sans durée dans le temps
Instant inattendu qui nous révèle
On le saisit délicat comme la première fleur
On s'y accroche comme à la dernière branche
 
 
 
 

 


Le Miroir Brisé 
Poème
 Eric CAMPION
 
Dessin JC RIERA


Le Miroir Brisé
Surprend le trottoir
Et gène mon regard
Bonheur, malheur
Quelle vérité se reflète
Dans les morceaux de verre
Celle du ciel dans sa totalité, ?
Celle de la lumière qui aveugle et qui blesse ?
Celle de mes yeux qui se révoltent ?
Celle de mon visage qui s’enfuit
 Se cache, se dissimule et se heurte
À cette partition de symphonie infinie
Figée en sculpture finie ?
Apparence de la vérité, fracturée
Espérances de liberté, en pointillé
La lumière se dérobe
Le regard s’éteint,
Le miroir brisé
Ouvre un abîme d’illusion
Le temps s’y échappe
Et je glisse dans un torrent cristallin
Ou tout se confond
Tout se succède
Le miroir brisé garde son secret
 
Ec/2021/09
 
 

 
 
 
 
 
 

 
 Espace-temps de liberté,
moyen de se sentir bien vivant, 
  Oublié le sixième sens,
 aux autres sens de façonner la finition.
 Ondoiement, enroulement et déroulement
 des courbes, un boléro, variations et
 raffinement des motifs du décor. >>
 D.Vassart.
 
 
 
 
Dessin et sélection naturelle, depuis les passés 
les plus lointains. 
Avec soi-même et avec les autres, 
il délivre des signaux aux rôles multiples et,
leurs fonctions et usages une évolution infinie. 
 


 

Il vit dans son propre silence.
Il voudrait être vu éternellement.
 
 


 
 

Dans son corps corseté pour sentir le résonnant,
tendu vers un monde où la suée est sonore.
 
 
 
Il cherche l'ovation. Autour de lui ses amis de souffrances,
inquiets, le surveillent...


**



 
Tu nous dis rien, es-tu fâché ?


*


Partir



 
 
Partir avec angoisse, partir toujours et ne jamais arriver. Quitter toujours  les lieux. 
 On ne s'en remet jamais de tous ces éloignements, 
de tous ces abandons. 
Vivre dans ce temps pesant, temps écorché.
Temps des longs silences.
Temps prémonitoire... 
 
 




***


LA NUIT REMUE
Henry Michaux
Extrait

Contre!
 
 
Je vous construirai une ville avec des loques, moi !
Je vous construirai sans plan et sans ciment
Un édifice que vous ne détruirez pas,
Et qu'une espèce d'évidence écumante
Soutiendra et gonflera, qui viendra vous braire au nez, 
Et au nez gelé de tous vos Parthénon, vos arts 
arabes, et de vos Mings.
 
Avec de la fumée, avec de la dilution de brouillard
Et du son de peau de tambour,
je vous assoirai des forteresses écrasantes et superbes,
Des forteresses faites exclusivement de remous
et de secousses,
Contre lesquelles votre ordre multimillénaire et 
votre géométrie
Tomberont en fadaises et galimatias et poussière
de sable sans raison.
 



Glas! Glas!Glas! sur vous tous, néant sur les vivants!
Oui, je crois en dieu! Certes, il n'en sait rien!
Foi, semelle inusable pour qui n'avance pas.
Oh monde, monde étranglé, ventre froid!
Même pas symbole, mais néant, je contre, je contre,
Je contre et te gave de chiens crevés.
En tonnes, vous m'entendez, en tonnes, je vous
arracherai ce que vous m'avais refusé en grammes.




Le venin du serpent est son fidèle compagnon,
Fidèle est il l'estime à sa juste valeur.
Frères, mes frères damnés, suivez-moi 
avec confiance.
Les dents du loup, c’est la chaire du mouton qui lâche.



 
Dans le noir nous verrons clair, mes frères.
Dans le labyrinthe nous trouverons la voie droite
Carcasse, où est ta place ici, gêneuse, pisseuse pot cassé?
Poulie gémissante, comme tu vas sentir les cordages
tendus des quatre mondes !
Comme je vais t’écarteler!

 

 
 
 
 ***
 

 
                                          
                                       
THÉSÉE ET LE MINOTAURE



 
 
Poème de Coburitc
Extraits
 
 

Minotaure :
- « Vas Thésée de la vie je suis fatigué
Depuis trop longtemps je vis dans l’obscurité.
Ariane dis à Pasiphaé que je l’aime comme un fils,
Que je suis heureux de quitter cette vie,
Je vais retrouver mon Père le taureau blanc ;
Je vais courir heureux dans les champs,
Fais vite Thésée, fais vite et bien. »
 
 
 


Thésée approche de la bête accroupie
Et coupe la tête d’un geste vif,
La tête de taureau roule sur le sol,
Regardant Ariane dans ses cheveux, cachée .



 
<<Le soleil du matin resplendissait sur l’épée de bronze,
 où il n’y avait déjà plus trace de sang. 
« Le croiras-tu, Ariane ? dit Thésée,
 le Minotaure s’est à peine défendu.>>
Jorges Luis Borges 
 

 

 
**
 
 
 
Une année malheureuse
2020.... 
 
 
 

 
 
 
 

 Un monde bâillonnée 
Par nécessité...2020
 
*
 
 
 
 
 
Oui parfois je pleurs, je pleurs traversé
d’incessants coup de sifflets, des hurlements
si rapprochés qu'ils sont comme des coup de piques,
tous hurlent en moi.
<<Tu as perdu l'espoir! Malheureux!
 Tu vas perdre la vie>>  
 
 
 
 
  Il croyait avoir dessiner au crayon noir 
   la silhouette fière d’un homme nouveau, 
Altruiste, clairvoyant et romanesque
 respirant à plein poumon 
le monde et son humanité.
Il rêvait ...
 

 
 *
 

 
Évasion  interplanétaire 
 
 



Musique

 
 




Évasion Interplanétaire
 
 





 

Nous partons sur nôtre tapis-volant ...
Chut ! L'on vous dira plus tard ou l'on est !
 
 
 
 
 
 
 
L'impossible voyage, trop de vent sidéral
tout ce vent entre les étoiles, au beau milieu des corps célestes.
Voyage dans l'espace cislunaire
L'impossible est atteint !


 

Quel serra le prochain monde dans le quel 

Il nous faudra vivre  ?

Les moments de vie ont parfois d'étranges colorations.

 

 

 





 


 

 

 

 


Continuer ?
 Il aurait fallu prendre trop risques, entre le plein et le vide... 
Immense silence dans ce vaste univers.
 Tremblement et frisson !
Il y eut cet instant, un instant ce n'est rien.
Pourtant il nous révèle un temps grave d'incertitude.
Une vision qui se déploie dans un instantané de tragédie...

Des étendues devant derrière, pourraient elles receler un savoir, du pouvoir. je regarde des espaces lumineux dans un noir vertigineux. je soustrais, j'additionne, je fais et refais toutes sortes d’opérations, vaines inutiles...

Il me faut considérer toutes ses étendues et n'être qu'un naufrager au milieu du néant.

Combien de temps encore .....

 

 


 


 

 
 
 
 
Le retour 
 

L'accomplissement de l’action se prolonge.
Secondes anguleuses, descente, la courbe rapide s’accentue
Ingression pénétrante, vertigineuse.
Tout s’éclaircir, nait un calme consolateur, inattendu .  
L’espoir de revoir la terre bleue, se confirme....
Nous arriverons au 28, dans l'heure venue.
 
 
 

 
 Spectaculaire aventure ... !!!
Ce fut aussi une épreuve.
Mais ... 
 
 
 
Continuer ?
 Il aurait fallu prendre trop risques, entre le plein et le vide... 
Immense silence dans ce vaste univers.
 Tremblement et frisson !
Il y eut cet instant, un instant ce n'est rien.
Pourtant il nous révèle un temps grave d'incertitude.
Une vision qui se déploie dans un instantané de tragédie...
Réflexion, décision, réaction
Trouver le passage pour fuir cette agitation, se désordre.
 Soudainement surgit l'espace éphémère souhaité
Agir vite, plonger dans cet écartement,
Rester dans une synchronicité de décision et de mouvement.
L'accomplissement de l’action se prolonge.
Secondes anguleuses, descente, la courbe rapide s’accentue
Ingression pénétrante, vertigineuse...
Tout s’éclaircir, nait un calme consolateur, inattendu ...  
 L’espoir de revoir la terre bleue, se confirme....
Nous arriverons au 28, dans l'heure venue.
Spectaculaire aventure ... !!!
 
 ...Mais l'aventure ne se terminera peut-être pas
dans l’immédiat. Quelques jours plus tard,
une photo d'un ami spécialiste, 
faite juste avant le "définitif"
me préoccupa. 
Une chose indéfinie apparaissait
dans le haut de la photo...
Il n'avait pas la gueule
d'un anachorète !...
 
Affolement silencieux, empressement, émotion...
Aller vite, surtout rapidement
 Ne jamais se retourner sur cette angoisse
Courir vers d’autres tourments ?

Au lieu d'écouter, que faisons-nous ?

Quel serra le prochain monde dans le quel

Il nous faudra vivre... ?

Les moments de vie ont parfois d'étranges colorations.

 

 

 

 

******

 
 
 
 


3
 
Le rêve
 
 Cliquez pour écouter la musique et la regarder
plein écran si vous le désirez 

 
 

 
 

 
 
Après avoir cliqué rester quelques secondes
puis lire la suite ...


Par son caractère imprévisible et incontrôlable et,
par son absence apparente de logique, le rêve est
un phénomène qui a toujours plus ou moins
fasciné les hommes  
 



Encore ce rêve, 
pas exactement le même.
Un rêve de mal-peur et de ravissement
les deux en même temps.
Nos rêves peuvent ils nous signifier ? 





 
 
 


Les mythes nous hantent parfois
ils tapissent nos cerveaux..
Invisibles silencieux ils inspirent 
nos rêves nos actes, nos mots.
Au bout du chemin, ce sont eux en dernier
qui se retirent...



Quel rêve! 
Quel voyage, quel cheminement.
Toutes ses images , d’où viennent elles ?
Le rêve lui, le sait-il ?
 
**



 
 
 4
 
 
 
 
 
 
Un lointain voyage ...



Laissons là les terriens.... je pars loin, très loin...
chercher un nouveau monde,
tout est à refaire ..... 
 

 


 


 

 


 

 

L'homme dans le vide, se sait mortel et,

ce là le rend fragile, triste.

il semble être tout au début des temps.

Voilà sept jours qu'il traverse les épreuves.

Puissante confrontation des silences...
 
 
 

La rencontre du temps et de l'espace.

Il y a des moments ou la pensée devient inutile....

<< La beauté du surhumain m'apparait comme une ombre

Oh! mes frères que m'importe désormais les dieux  >>

Ainsi parlait Zarathoustra. 

 



 

 

 

 

 

5

 
 DANSE
 
 
 
 

 
 
 
 





 
 
 
 

 

Ils dansent...Mais pas que !

 

 



 Le silence et puis la danse
La danse quand il n'y a plus de mots
Dans la profondeur d'un clair obscure
Ils cherchent le mouvement
 
 

 Un espace-temps de vibrations et de lignes de forces.
Sans la danse, la vie pourrait-elle être vivable.
 
 
 
 
 
 








Coupez la musique précédente pour voir le ,
 
 
* ****
 















 


 
 
Oskar Schlemmer
 
Oskar Schlemmer (Stuttgart, le - Baden-Baden le ) est un peintre, décorateur de théâtre et scénographe de ballet allemand.
 

Le Ballet triadique (Triadisches Ballett) est une œuvre chorégraphique expérimentale d'Oskar Schlemmer et Hannes Winkler, sur une musique de Paul Hindemith, créée au Festival de musique de chambre de Donaueschingen le avec comme interprètes Edith Demharter, Ralph Smolik et Hannes Winkler.

Des performances formatrices de l'œuvre remontent à 1912, à Stuttgart, en collaboration avec les danseurs Albert Burger et Elsa Hötzel ainsi qu'une autre, partielle, dansée le .

 
Inspiré en partie par Pierrot lunaire (1912) de Schoenberg et ses observations et expériences pendant la Première Guerre mondiale, Oskar Schlemmer commence à concevoir le corps humain comme un nouveau médium artistique. Il considère que le ballet et la pantomime sont libérés du bagage historique du théâtre et de l'opéra et peuvent ainsi présenter ses idées sur la géométrie chorégraphiée, l'homme en tant que danseur, transformé par le costume, se déplaçant dans l'espace...
 
WIKIPEDIA
 
 
 
 
 ******
 
 
 
 
 

 
 
 
 Nouvelle pêche..
 
 

Pêche au paddle.
Je ne suis pas théoricien, j’expérimente, je laisse monter dans le sang la profusion du silence, 
tente de saisir au passage un vol de sardine.
Jusqu’à leur fuite qui signe l’impossibilité de toute capture, qui nous dévaste, qui nous laisse les mains 
vides, défait, dépeuplé.
Pour une autre fois.
Peut-être !  
 
 

 
 



*
 
 
 
 
 
 
 Musique
 
 
 
Moments heureux 

 

Le sablier des rêves, il me donne des instants lumineux 
que je ne saurais raconter.. 
 
 

Instant magique ....
 
 
 
 
 
 

La maison de Jacquou, ce n'est pas un royaume misérable, royaume élu, il le sait...
 'Jacquou le croquant'  
 
 
 
6
 
SURRÉALISTES DESSINS 




















<< Qu'est ce que vous m'offrez?
Qu'est ce que vous me donnez ?
Qui me paiera du froid de l'existence ?
Au poisson on donne l'hameçon. Et à moi ? 
Qu'est ce que vous me donnez pour ma soif ? >>
 
 

<<Dans le chariot aux roues de boutons de cuivre,
il roule sur le sable gris de ses sombres pensées. >>
 
 
 

Rubililienne et sans dormante
Vint cent Elles, Elle, Elle,
Rabililieuse ma bergerie,
Noue contre, noue, noue,
Ru vaignoire ma bergerie amor.

 
 

<< Danger! Il faut fuir. Il le faut, vite...
Elle ne fuira pas. Son dominateur ne lui permet pas.
Elle s'agite, se tord, au supplice, hurle!.
Elle ne peut pas, son dominateur ne le veut pas...>>
 "La vie dans les plis"
H.Michaux:
  
 
 
 
 Songe 1
<<La sagesse n'est pas venue.
A l'aurore de la vieillesse, je cherche encore,
je cherche toujours...>>
 
 

 << Il se dresse en un instant et fonce 
irrésistiblement au combat. Et l'un deux dit,
Laisse moi je suis fatigué de l'épi querelleur
Le temps est venu pour moi. Mon sang à perdu
son colloïdal. Mon être tout entier
dépose des pierres.>>
 
 
 
 
 
 
 A suivre...
 
 

Vous recliquez  dessus pour l'arrêter


 


 
Ouvrez l'œil !
 
Je continue à flâner joyeusement dans la ville... 
Hum! la sagesse n'est pas venue...  
 
*
 
 
 
 

 
 
 MELODIE
 

Quand le plaisir brille en tes yeux
Pleins de douceur et d'espérance,
Quand le charme de l'existence
Embellit tes traits gracieux, —
Bien souvent alors je soupire
En songeant que l'amer chagrin,
Aujourd'hui loin de toi, peut t'atteindre demain,
Et de ta bouche aimable effacer le sourire ;
Car le Temps, tu le sais, entraîne sur ses pas
Les illusions dissipées,
Et les yeux refroidis, et les amis ingrats,
Et les espérances trompées !...
 
Gérard de  Nerval



*



                      Œil  comme Aum                   
                                   
               œil comme l'eau coule,    
                         comme les vagues retournent,
             comme l'absent repart, 
                             comme le malheur soudain         
                          ouate un monde,
                        qu'il étend en même temps,  

            Œil étenité  

 

"La vie dans les plis"  

Henri Michaux


 *
 
 
 
 
 
Vient-elle d'une autre planète,
Semée par le regard d'une étoile.
Beauté fragile que l'on n'ose à peine regarder.
Il y avait là un mystérieux ravissement ...
 
** 

Tu es pressé d'écrire,
Comme si tu étais en retard sur la vie,
S'il en est ainsi fais cortège à tes sources.
Hâte-toi.
Hâte-toi de transmettre
Ta part de merveilleux de rébellion de bienfaisant.
 
"Commune Présence "
début du poème
René  CHAR
 
*
Textes 
Henry Michaux 
et....
 
****

Textes, dessins:
Jean claude Riera Carrosi Colombani.
 


 
 
Images animées: Pinterest

 

 
 
 
 


 

Un dessin des mots

Des mots un dessin

 

Un dessin des mots...
JCRCC
 
 


 
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